Les Nations unies estiment que la répression a fait au moins 3.000 morts depuis le début du mouvement de contestation contre le régime du président Bachar el-Assad à la mi-mars. "Aujourd’hui, c’était la vraie mise à l’épreuve des intentions du régime et la réponse est claire pour tout le monde", a déclaré Mustafa Osso, un militant syrien des droits de l’Homme.
Les manifestations de vendredi étaient organisées à l’appel des Comités locaux de coordination (CLC) et d’autres organisations d’opposition, qui demandent l’application du plan de la Ligue arabe prévoyant la fin de la répression, la libération de tous les prisonniers politiques, l’ouverture du dialogue avec l’opposition sous deux semaines et la libre circulation d’observateurs et médias étrangers. Aucune sanction n’est prévue en cas de non-respect des engagements.