Mandats d’arrêt contre des chefs de groupes armés au nord du Mali

Le parquet de Bamako a lancé, vendredi, des mandats d’arrêt contre des dirigeants de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et des chefs de groupes islamistes armés au nord du Mali, accusés notamment de "terrorisme" et de "sédition".

"Des poursuites ont été engagées contre plusieurs responsables des mouvements criminels suivants: MNLA, Ansar Dine, Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), et autres narco-trafiquants, qui font tous l’objet de mandats d’arrêt à exécuter tant sur le plan national qu’international", a indiqué le procureur général près la Cour d’appel de Bamako, Daniel Tessogué, dans un communiqué lu à la télévision publique ORTM.

"Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres: terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, l’emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux et trafic international de drogue", a-t-il ajouté.

Parmi les personnes poursuivies, figurent notamment Bilal Ag Achérif (secrétaire général du MNLA), Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Oumar Ould Hamaha et Sidi Mohamed Ould Boumama dit Senda Ould Boumama (membres d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, Aqmi) et Chérif Ould Attaher dit Chérif Ould Tahar (Mujao), selon le communiqué.

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