Mali: le président de transition appelle à l’unité après la levée de sanctions par la CEDEAO
« Le temps est venu d’une union sacrée autour des intérêts supérieurs de la nation », a déclaré dans un discours en direct, Assimi Goita.
Les dirigeants des pays membres de la CEDEAO ont levé dimanche dernier les sanctions contre le Mali, y compris un embargo commercial et financier imposé en janvier, après que les autorités maliennes ont dévoilé un plan pour gouverner pendant cinq ans.
Les autorités au pouvoir au Mali avaient cédé aux exigences de la Cédéao en publiant une nouvelle loi électorale et un calendrier qui comprend une élection présidentielle en février 2024, un calendrier accepté par la Cédéao.
« Il est clair que notre approche n’a jamais été de remettre en cause le retour à l’ordre constitutionnel. Cependant, cela doit se faire dans des conditions de sécurité et de stabilité », a dit le chef de l’Etat malien.
« Nous sommes bien conscients que les causes (de l’insécurité alimentaire) sont, entre autres, les aléas climatiques, mais aussi les conflits intercommunautaires », avait déclaré le colonel Goïta lors d’une conférence de presse mardi.
Dans son discours de vendredi, il a remercié la Guinée et la Mauritanie voisines pour leur « solidarité » tout au long de l’embargo. Leurs territoires et ports, à Conakry et Nouakchott, ont permis de contourner l’embargo ouest-africain.
La crise politique au Mali est accompagnée d’une grave crise sécuritaire depuis 2012 et du déclenchement d’insurrections séparatistes et djihadistes dans le nord.