L’organisation de ces législatives permettra de fermer le chapitre de la crise institutionnelle au Mali parce que l’élection du président de la République ne met pas fin à la crise multidimensionnelle dans le pays a déclaré le ministre malien de l’administration territoriale, Moussa Sinko Coulibaly, lors d’une rencontre de concertations avec les partis politiques au sujet du calendrier électoral.
Tout en se félicitant du bon déroulement de l’élection présidentielle du 11 août, le ministre Coulibaly a souligné que "l’ensemble des structures de l’Etat doivent continuer à travailler normalement même après l’élection du président de la République pour assurer le meilleur fonctionnement de l’appareil étatique parce que l’administration est une continuité".
Mardi dernier, le parti de l’Union pour la république et la démocratie (URD/opposition) avait appelé le gouvernement à entamer des concertations avec les partis politiques pour fixer d’un commun accord la date des élections législatives, soulignant "qu’il n’est pas bon de prendre une position unilatérale".
