Lutte contre Daesh: la France va envoyer plus de soldats en Irak (Hollande)

La France va envoyer plus de soldats pour conseiller les forces irakiennes en lutte contre le groupe Etat islamique (EI) et redéployer le porte-avions Charles de Gaulle au Moyen-Orient à l’automne, a annoncé mercredi le président François Hollande.

"Nous allons encore intensifier le concours de l’armée de Terre pour soutenir les Irakiens dans la perspective de la reconquête de Mossoul" (nord), a déclaré le chef de l’Etat dans un discours au ministère de la Défense.

"Le groupe aéronaval avec le porte-avions Charles de Gaulle sera de nouveau déployé au sein de l’opération Chammal à l’automne car nous devons frapper et détruire ceux qui nous ont agressés, ici, en janvier et en novembre 2015", a-t-il ajouté en référence aux attentats de Paris revendiqués par l’EI (147 morts).

Environ 300 à 400 soldats français forment déjà des forces irakiennes à Bagdad et des peshmergas kurdes dans le nord de l’Irak, parfois au plus près de la ligne de front, sans prendre part toutefois directement aux combats.

Le porte-avions Charles de Gaulle a déjà été engagé à deux reprises dans la lutte contre le groupe EI en Irak et Syrie, une première fois au début 2015 et une deuxième au lendemain des attentats de novembre 2015.

Le chef du Pentagone Ashton Carter a aussi annoncé lundi à Bagdad l’envoi en Irak de centaines de soldats américains supplémentaires pour aider les forces gouvernementales à lutter contre l’EI et reprendre la ville de Mossoul.

Après ce nouveau déploiement, les Etats-Unis, qui dirigent une large coalition internationale antijihadistes en Irak et en Syrie, compteront plus de 4.600 militaires en Irak, essentiellement pour des missions de formation des troupes gouvernementales.

Les forces irakiennes, appuyées par les opérations aériennes de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, ont repris fin juin la ville de Fallouja (50 km de Bagdad), après celles de Ramadi en décembre et Tikrit en mars 2015.

Elles ont aussi reconquis samedi une importante base aérienne située à une soixantaine de kilomètres de Mossoul, principal fief de l’EI dans le nord de l’Irak.

En Syrie, des forces spéciales françaises – et américaines – conseillent les combattants arabo-kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS) pour la reconquête de Minbej (nord), qui priverait l’EI de tout accès vers la frontière turque.

Avec AFP

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite