Le groupe, l’un des plus importants de la chambre basse française avec plus d’une centaine de députés, toutes sensibilités confondues, sera installé officiellement dans le courant du mois de novembre, a précisé à la MAP ce fervent défenseur de l’amitié franco-marocaine.
"Le groupe d’amitié France-Maroc, dont la composition n’est pas encore achevée, est très demandé à l’Assemblée nationale", a souligné le député de l’UMP (droite-opposition), en marge d’une rencontre avec le chef du groupe parlementaire marocain "Authenticité et Modernité" (PAM) à la Chambre des Représentants, Abdellatif Ouahbi.
"Cet engouement est naturel", a-t-il dit, car "le Maroc est un pays ami et nous pensons qu’il y a beaucoup de points communs entre les deux pays, notamment une culture commune".
"Et nous avons de l’intérêt pour ce qui se passe au Maroc aussi bien sur le plan politique, avec les réformes constitutionnelles et les élections qui en ont suivies, que sur les plans économique et de co-développement", a ajouté M. Chatel, qui souhaite "s’impliquer sur tous ces dossiers".
Dès l’installation du groupe, il a promis de se mettre au travail, avec les autres membres, pour définir "les priorités de la mandature".
En attendant, M. Chatel a exprimé sa disposition à coopérer avec les parlementaires marocains sur des questions d’intérêt commun, que ce soit dans le cadre du groupe d’amitié qu’il préside ou dans le cadre de la coopération bilatérale de son parti avec les formations marocaines.
Son groupe d’amitié dont la vice-présidence a été confiée à l’ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou, compte déjà plusieurs personnalités de la majorité socialiste et des principaux partis de l’opposition, dont l’UMP, ainsi que d’autres tendances politiques.