"Je prônerai une intensification des sanctions économiques visant l’Iran, particulièrement pour accroÂŒtre l’isolement du secteur financier iranien", a-t-il dit à la radio BBC.
Londres a évacué mercredi tout son personnel diplomatique d’Iran au lendemain de la mise à sac de son ambassade à Téhéran par des manifestants.
Les jeunes manifestants protestaient contre l’imposition de nouvelles sanctions après la publication d’un rapport indiquant que l’Iran aurait bien cherché à se doter de la bombe atomique.
L’envahissement de l’ambassade britannique a été condamné de façon unanime par la communauté internationale. Plusieurs puissances occidentales ont souligné qu’il ne resterait pas sans conséquence.
Parmi les sanctions qui seront discutées jeudi à Bruxelles figure l’embargo pétrolier, porté par la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.
Mais plusieurs capitales s’y opposent, notamment Athènes et Rome. Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, s’est dit prêt jeudi à appliquer une telle mesure mais a mis en doute son efficacité.
Une autre mesure envisagée est le gel des avoirs de la banque centrale iranienne.