A 22 ans, le garçon né dans le sud berbère du Maroc, à Agadir, s’est rendu indispensable au sein du club le plus titré du continent (8 Ligues des champions d’Afrique).
"Rapide", "puissant", "dynamique"… La presse égyptienne a fait crépiter les éloges après son triplé face à l’Etoile sportive du Sahel en demi-finale retour, dimanche dernier (6-2).
Un concert de louanges qui tranche radicalement avec le scepticisme voire la franche animosité qui prévalait jusqu’alors.
Retour sur son parcours. C’est sous le maillot de formation marocaine de Difaa Hassani El Jadida que sa carrière connaît un coup d’accélérateur. Le garçon entre dans les radars des recruteurs. Après avoir décliné plusieurs offres de clubs marocains, dont le Wydad, ou européens, Azaro porte son dévolu sur les diables rouges du Caire, pour un transfert évalué à quelque 1,2 M EUR à l’été 2017.
Et les portes de la sélection nationale marocaine s’ouvrent: il plante trois buts dans les filets du Libéria pour son premier match en sélection nationale, puis deux buts les deux rencontres suivantes.
Pourquoi Al Ahly? "C’est un club qui veut tout le temps gagner et c’est que je voulais. J’ai toujours envie de gagner. L’idée de rejoindre ce club correspondait tout à fait à ma personnalité", confiait le jeune homme cet été, au micro d’Al Ahly TV.
Mais les premiers matches en Ligue des champions d’Afrique déçoivent. Et la défaite face à l’Etoile du Sahel (2-1) en demi-finale aller sonne l’heure de la disgrâce avec une ribambelle d’occasions manquées.
Son entraîneur Hossam Al Badri le soutient contre vents et marées: Azaro, martèle-t-il a la rapidité et la puissance dont Al Ahly a besoin. (afp)