Ligue des champions d’Afrique (1/8è de finale) : Le Raja de Casablanca se qualifie au bout du suspens

Le Raja de Casablanca est revenu de loin pour arracher sa qualification, samedi soir, aux phases de poule de la Ligue des Champions d’Afrique de football.

Les Casablancais sont allés au bout du suspens et à la fatidique séance des tirs au but pour poinçonner leur ticket dans un match avec un scénario à la Hitchcock.

Avec une défense flottante, avec des joueurs évoluant pour la première fois ensemble, le raja avait du mal à trouver la cohésion et se montrait plus fébrile à la relance d’autant que l’Asec Mimosas a joué le contre de rupture pour bousculer la dernière ligne casablancaise.

Dans ce match au finish, la CAF ayant décidé de disputer cette confrontation en un seul match décisif à Casablanca vu la situation politique en Cô te d’Ivoire, il ne fallait surtout pas encaisser pour courir derrière le score.

Ce ne sont pas les occasions qui ont fait défaut aux locaux surtout sur balles arrêtées avec un coup de tête de Berrabeh renvoyée par la transversale, mais les jeunes de l’ASEC, plus vifs et rapides et jouant le pressing sur le maillon faible de la défense Nabil Mesloub, ont aussi failli trouver la brèche.

En seconde période, le droit à l’erreur n’était plus permis et les vert et blanc, remontés à bloc, montreront un visage différent avec plus d’ouverture et cherchant à jouer des balles dans le dos de la défense.

Dans ce registre, l’absence d’Amine Erbaté a beaucoup pesé et les longues balles en profondeur trouvaient obligatoirement un Ivoirien sur la trajectoire.

Et c’est contre le cours du jeu, qu’Adama Bakayoko (56è) jeta l’effroi sur le stade en déjouant la vigilance du gardien de but Yassine El Had, suite à une percée de Bakary qui a pris de vitesse Mesloub.

Avancé d’un cran dans l’entrejeu, Baila, l’homme du match, sera époustouflant tant dans la récupération que la relance. Le Raja retrouvant son jeu, avec l’incorporation de Tir et Souari, mais butait toujours sur une excellente défense visiteuse.

Les Casablancais vont porter de plus en plus le danger sur la cage de Yaboa en puisant dans le fin fonds de leurs ressources. Même Suleimani, traînant encore sa blessure (déchirure musculaire), s’est porté résolument à l’abordage.

C’est la détermination des joueurs poussés par un excellent public qui a permis cette qualification, a reconnu l’entraîneur M’hamed Fakhir.

Sur l’ultime attaque du temps additionnel, Souari va provoquer le pénalty que transforma Mouhcine Metouali redonnant l’espoir aux siens.

Dans la fatidique séance de tirs au but, les Rajaouis, plus lucides, ne trembleront pas au moment de l’exécution réussissant le plein de concrétisation et profitant du raté d’Idrissa (5-4) pour atteindre, finalement, la phase des poules, un rendez-vous auquel les Casablancais n’ont plus été depuis une éternité.

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