Le Secrétaire général de l’ONU et son Représentant spécial pour la Libye, Ghassan Salame, "restent déterminés à poursuivre leur engagement auprès de l’Union africaine afin de trouver une solution durable et pacifique à la crise libyenne", a indiqué le porte-parole du chef de l’ONU.
Selon lui, l’organisation des Nations-Unies reste préoccupée par la poursuite des affrontements dans diverses zones du sud de Tripoli et par ses conséquences sur la situation humanitaire.
"Nous continuons à travailler avec nos partenaires pour faire face aux conséquences humanitaires des affrontements. L’ONU continue également de rechercher des pauses humanitaires immédiates pour permettre un accès humanitaire et permettre aux civils de quitter les zones de conflit", a-t-il dit.
"Nos collègues humanitaires sur le terrain affirment que des efforts sont en cours pour reloger des centaines de réfugiés et de migrants du centre de détention de Qasr Ben Ghashir, situé dans une zone directement touchée par les affrontements en cours", a-t-il poursuivi.
Au total, 3.600 réfugiés et migrants seraient pris au piège dans des centres de détention proches des lignes de front, a encore déploré le porte-parole.
Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 36.000 personnes ont maintenant fui les zones touchées par le conflit à Tripoli et ses environs.