Les troupes indiennes et chinoises parachèvent leur désengagement à la frontière himalayenne
Le dernier affrontement entre militaires chinois et indiens dans cette zone date de juin 2020 et avait fait vingt morts du côté indien selon New Delhi et quatre côté chinois selon Pékin.
Cet incident, à la frontière du Tibet et de la région indienne du Ladakh, était le plus grave entre les deux géants asiatiques et puissances nucléaires depuis la guerre-éclair de 1962, qui avait vu la Chine l’emporter sur l’Inde.
Pékin et New Delhi avaient envoyé dans la région frontalière des dizaines de milliers de soldats supplémentaires ainsi que des armes lourdes à la suite de leur affrontement en juin.
Les deux pays ont toutefois conclu début février, au terme de neuf sessions de négociation, un accord de « désengagement » mutuel des troupes dans un des secteurs disputés de la frontière.
Citant un communiqué conjoint avec Pékin, le ministère indien de la Défense a annoncé dimanche qu’au cours de la dixième session de négociation tenue samedi, « les deux parties avaient constaté avec satisfaction que le désengagement de leurs troupes de première ligne dans la région du lac Pangong s’était terminé sans problème ».
« Les deux parties sont d’accord pour (..) poursuivre leur dialogue et leurs communications, stabiliser la situation sur le terrain et s’efforcer de résoudre les problèmes restants de manière mutuellement acceptable », indique le communiqué.