– Eva Joly, députée européenne (Europe Ecologie) : "Je connais bien Dominique Strauss-Kahn : je l’ai mis en examen."
– Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères : "J’ai bien pensé à démissionner, mais je n’ai pas voulu déserter."
– Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes : "Il n’y a pas besoin d’être de droite ou de gauche pour dire des conneries."
– Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes : "C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire."
– Dominique de Villepin : "Le Villepin nouveau sera gouleyant, fort en bouche et il aura de la cuisse."
Lors de la deuxième sélection, en mars, le jury avait retenu :
– Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale : "Une touche de rose, vert, rouge : c’est le retour de la gouache plurielle."
– Georges Frêche, président du conseil régional de Languedoc-Roussillon : "Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 % ; moi je fais campagne auprès des cons."
– Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée : "Je veux bien qu’on fasse un remaniement, mais on manque de stock."
– Frédéric Mitterrand, ministre de la culture : "Quand on m’appelle monsieur le ministre, j’ai toujours l’impression que Jack Lang va surgir derrière moi !"
– Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat chargé de l’emploi : "Il n’a pas fallu 35 heures à Martine Aubry pour virer sa cuti sur Georges Frêche."
Pour sa première sélection, en décembre, le jury avait retenu :
– Patrick Balkany, député-maire UMP de Levallois-Perret : "Je suis l’homme le plus honnête du monde."
– Rachida Dati, députée européenne UMP : "Je n’ai jamais cherché à attirer l’attention des médias."
– Laurent Fabius, député PS : "Je ne suis pas une pom-pom girl de DSK."
– Claude Goasguen, député-maire UMP du 16e arrondissement de Paris : "Une chose est sûre, ce ne sont pas nos suppléants qui vont nous pousser à nous faire vacciner contre la grippe A."
Une mention spéciale avait été attribuée par le jury au villepiniste François Goulard, député-maire UMP de Vannes, pour sa déclaration : "François Fillon a tellement de qualités qu’il mériterait d’être premier ministre."
Ce prix, décerné par un jury composé d’humoristes et de journalistes, récompense l’auteur de la phrase la plus "hilarante" de l’année, qu’il s’agisse indistinctement d’humour volontaire ou involontaire. Il avait été attribué en 2009 à Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, pour sa déclaration : "Le vrai changement au PS, ce serait de gagner." Le prix spécial du jury avait été décerné à Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale et porte-parole du gouvernement, pour la phrase : "Le chef de l’Etat appelle parfois Brice Hortefeux pour ne rien lui dire. C’est la preuve de la qualité de leurs relations ".
Les internautes avaient, eux, consacré Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale pour la phrase : "Tu as prévu de filer les clés de l’UMP à Xavier Bertrand ; tu devrais en garder un double". Un prix de l’encouragement avait échu à Guillaume Bachelay, secrétaire national à l’industrie du PS, pour sa formule : "La présidentielle, Hollande y pense en nous rasant ".