Les ministres africains de l’environnement exhortent les États-Unis à reconsidérer leur décision de se retirer de l’Accord sur le climat

Les ministres africains de l’environnement, réunis les 15 et 16 juin dans la capitale gabonaise pour les travaux de la 16è session de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE), ont exhorté les États-Unis d’Amérique à reconsidérer leur décision de se retirer de l’Accord de Paris sur le climat.

Dans la "Déclaration de Libreville" sur l’investissement dans des solutions environnementales novatrices, adoptée au terme des travaux de cette session, les ministres africains trouvent "regrettable" que les États-Unis d’Amérique, "plus grand émetteur de gaz à effet de serre et pays le plus riche du monde", se soit retiré de l’Accord.

Les pays africains ont réaffirmé, à cette occasion, leur engagement envers "l’historique" Accord de Paris et sa mise en œuvre, conformément aux principes et dispositions de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, en assurant la parité entre atténuation et adaptation ainsi qu’un appui suffisant, prévisible et durable pour aider les pays africains à renforcer la lutte contre les changements climatiques.

Ils reconnaissent, en substance, l’importance cruciale des conventions et plans d’actions concernant les mers régionales et des organes régionaux de pêche dans le renforcement de l’application des approches écosystémiques, l’aménagement de l’espace marin et la gestion des océans en Afrique, outre la nécessité pour les États côtiers d’intégrer des méthodes favorisant l’innovation et la valeur ajoutée.

Les pays africains affirment également leur résolution à renforcer le développement et l’utilisation des énergies renouvelables propres pour favoriser le développement durable sur le continent et saluer et appuyer les travaux effectués par l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique dans ce domaine.

Ils s’engagent aussi à appuyer les initiatives régionales et nationales qui ajoutent de la valeur au potentiel énergétique des pays africains, notamment l’énergie éolienne et solaire.

Atlasinfo (avec MAP)

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