Les jihadistes "ont quitté leurs positions initiales et on ne les a pas retrouvés vu l’étendue du terrain de 70 km2 sur lequel se déroulent les opérations", a expliqué à l’AFP le porte-parole du ministère, Mohamed Ali Aroui.
Les troupes poursuivent néanmoins "le ratissage par le tir" du mont Chaambi et contrô lent ce massif où les combattants recherchés, dont les noms sont connus des autorités, ne sont "pas plus de 20", selon lui.
Depuis mercredi, l’armée bombarde au mortier des zones de cette montagne pour la déminer après que quinze gendarmes et militaires ont été blessés par des engins explosifs posés par le groupe jihadiste.
Un second groupe lié au premier est par ailleurs traqué une centaine de kilomètres plus au nord dans la région du Kef, a dit le ministère, se refusant néanmoins à toute autre information.
Les "terroristes" du mont Chaambi sont recherchés depuis décembre et une attaque qui a coûté la vie à un gendarme. A l’époque, une vaste opération avait déjà échoué à démanteler cette cellule.
Les autorités n’ont pas dit si les groupes armés pourchassés étaient liés au réseau Al-Qaïda.
La Tunisie, dont le gouvernement est dirigé par le parti islamiste Ennahda, est confronté depuis la révolution à l’essor de groupuscules islamistes violents responsables notamment, selon les autorités, de l’attaque de l’ambassade américaine en septembre 2012 et de l’assassinat d’un opposant en février.