M. Maduro avait annoncé mardi qu’il se rendrait à Pékin du 21 au 24 septembre pour y rencontrer son homologue chinois Xi Jinping dans le but de "renforcer les relations stratégiques".
Le chef de la diplomatie vénézuélienne Elias Jaua a qualifié le refus des autorités américaines de survol d’"insulte". "Nous considérons (ce refus) comme une autre insulte de l’impérialisme nord-américain contre le gouvernement", a poursuivi M. Jaua.
"Personne ne peut interdire l’espace aérien à un avion transportant un président en visite internationale", a-t-il dit.
Le ministre, qui doit accompagner M. Maduro, a déclaré espérer que les autorités américaines "corrigent l’erreur", qu’il a attribuée à des responsables de second rang.
Les Etats-Unis et le Venezuela, qui n’ont plus d’ambassadeurs respectifs depuis 2010, entretiennent des relations diplomatiques particulièrement tendues.
Les gouvernements d’Hugo Chavez (1999-2013) et du nouveau président Maduro fustigent régulièrement des tentatives de déstabilisation du pays par une opposition bénéficiant de soutiens aux Etats-Unis.