A titre de comparaison, la plate-forme nommée Deep Water Horizon contenait 2,6 millions de litres de pétrole et extrayait 8 000 barils de pétrole par jour, soit près de 90 000 litres, avant l’accident. "C’est une fuite importante", a averti le porte-parole des gardes-côtes, Erik Swanson. "Nous déployons un dispositif adapté à une fuite importante même si nous sommes encore en train d’évaluer son ampleur." Une nappe de pétrole de 32 kilomètres sur 32 kilomètres est observable à une soixantaine de kilomètres des côtes de la Louisiane.
BP est en train de faire son choix entre deux options pour mettre fin à cet écoulement. L’une consiste à utiliser du matériel préexistant sur la plate-forme pour colmater les brèches. L’autre, qui nécessite plus de temps, consiste à injecter du ciment dans le conduit concerné par les fuites. Actuellement, le mauvais temps qui sévit sur le golfe bloque les efforts pour contenir la pollution.
Parmi les cent vingt-six personnes qui se trouvaient à bord de Deep Water Horizon au moment de l’explosion suivie d’un important incendie, dix-sept ont été blessées, dont quatre sont dans un état critique, et onze ont disparu.