Les "princes de l’Eglise", tous âgés de moins de 80 ans, avaient auparavant pénétré en procession et en entonnant des chants sacrés dans la chapelle Sixtine, où ils resteront en conclave jusqu’à l’élection du successeur de BenoÂŒt XVI.
Ils sont tenus au secret et ne sortiront de l’édifice décoré des fresques somptueuses de Michel-Ange que pour un sommeil réparateur à la Maison Saint-Marthe voisine.
"L’Eglise tout entière, unie avec nous dans la prière, demande en ce moment la grâce de l’Esprit-Saint de manière à élire un pasteur digne de ce nom pour l’ensemble des fidèles du Christ", a commenté en latin un cardinal alors que s’ébranlait la procession.
Ils ont ensuite entonné "la litanie des saints" pour demander nommément à plus de 150 saints de les guider dans leur choix pour choisir le futur chef de l’Eglise catholique après la renonciation surprise, le 28 février, de BenoÂŒt XVI.
Une fois à l’intérieur de la chapelle, ils ont pris leurs sièges et ont entonné un hymne au Saint-Esprit, invité à "rendre visite à leurs esprits" durant le processus de vote.
Puis ils ont lu un serment en latin dans lequel ils s’engagent à respecter toutes les règles du conclave, notamment celle imposant le secret le plus absolu sur leurs délibérations.
Le maître de cérémonie a alors lancé le traditionnel "Extra omnes" (tout le monde dehors), ordonnant à tous les non-électeurs de quitter la chapelle, dont les portes se sont alors refermées, peu après 17h30 (16h30 GMT).