Les autorités marocaines ont porté un coup sévère aux trafics en tous genres (Christophe Boutin)
Les autorités marocaines ont porté un coup sévère aux trafics en tous genres, en démantelant un réseau de trafic international de drogue ayant des liens avec des personnes originaires de Tindouf, a souligné le politologue et universitaire français Christophe Boutin.
"Cette affaire confirme les inquiétudes qu’ont exprimé depuis des années les institutions internationales (dont le Secrétariat général de l’ONU), les ONGs humanitaires travaillant sur place et les pays riverains : dans les camps contrôlés par le Polisario", a-t-il souligné dans une déclaration à l’agence MAP, notant que la jeunesse qui y vit ne voit aucun avenir devant elle et est prête à toutes les aventures pour exister.
"Ce n’est pas nouveau : trafic d’essence venant d’Algérie, ou trafic de l’aide humanitaire internationale à destination des camps – et sous contrôle du Polisario – ont déjà été évoqués ces années passées. Et on voit mal comment les séparatistes qui contrôlent les camps, et l’Algérie qui les assiste et, comme l’ont rappelé les organisations internationales, est responsable de ce qui se passe sur son territoire, peuvent ignorer la situation".
Et de conclure qu’une fois de plus, cet exemple prouve que la sécurité de la zone Ouest du Sahel passe par la résolution du conflit du Sahara marocain.
Des éléments des Forces armées royales déployés au mur de sécurité à 280 km du sud-est de Boujdour, ont mis en échec, jeudi, une opération de trafic d’une grande quantité de drogue, soldée par l’arrestation de quatre personnes et la saisie de près de 500 kg de chira.
Les investigations relèvent que les accusés sont originaires de Tindouf et ayant des liens avec le "Polisario" et parmi lesquels figure le fils du dénommé Ida Ibrahim Hamim, ex-wali du soi-disant camp "Es-Smara" à Tindouf et actuel soi-disant "ministre du développement" de la fantomatique "rasd".