Le Sommet de la CEDEAO exprime son indignation face aux traitements inhumains infligés aux migrants africain en Libye

La 52è session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé, samedi à Abuja, sa profonde indignation face aux traitements inhumains infligés aux migrants et réfugiés africains en Libye rapportés par les médias.

Dans le communiqué final sanctionnant les travaux du Sommet, les chefs d’Etat et de gouvernement ouest-africains ont condamné avec la plus grande fermeté "cet esclavage des temps modernes" et se sont engagés à travailler avec les organisations internationales partenaires pour mettre rapidement fin à "ces pratiques barbares".

Le sommet s’est, par ailleurs, félicité des efforts entrepris par certains Etats membres ainsi que par les Etats et organisations partenaires pour rapatrier les ressortissants de la région, appelant à des efforts concertés pour une action plus efficace à cet effet.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ouest-africains ont fait part de leur soutien à l’Union africaine pour qu’une enquête internationale soit diligentée et que les auteurs de ces actes criminels soient identifiés et punis.

Le sommet a chargé la commission de la CEDEAO de prendre des mesures urgentes, de concert avec les partenaires internationaux concernés, notamment l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour assurer le rapatriement des migrants ouest-africains en danger en Libye et dans d’autres territoires touchés par la crise migratoire.

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