Le PNUE est promis à un rôle plus agissant pour la sauvegarde de l’environnement

Le PNUE est promis à un rôle plus agissant pour la sauvegarde de l
Quarante ans après sa création, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), dont le Conseil d’administration tient sa 27è session du 18 au 22 février à Nairobi, se trouve sollicité par des enjeux majeurs: les menaces qui guettent la terre sont devenues complexes à telle enseigne qu’elles mettent en péril le devenir de l’humanité, d’où l’urgence de doter l’institution de ressources viables et de pouvoirs élargis, portés par une forte adhésion des Etats pour endiguer ces menaces et sauvegarder les ressources de la planète.

Jamais dans l’histoire de l’humanité les défis environnementaux auxquels la planète est confrontée n’ont été aussi pressants, complexes et difficiles à relever, mettent en garde les environnementalistes.

C’est dire combien l’enjeu de cette session est primordial. Il consiste surtout à repositionner le Programme onusien, pour lui donner plus de moyens lui permettant de préserver la biodiversité, les écosystèmes et les milieux naturels, notamment à travers les mécanismes facilitant l’accès des pays membres à des procédés technologiques performants.

Pour la première fois, le rôle des bureaux régionaux du PNUE, qui contribuent à la prise en compte des priorités nationales, sera plus important dans le programme d’action 2014-2015.

La 27è session, à laquelle le Maroc participera avec une délégation de très haut niveau conduite par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, et invitée d’honneur du PNUE, est appelée à prendre des décisions majeures qui, selon les experts des questions environnementales, feront date dans l’histoire du Programme onusien, en ce sens qu’elles consolideront davantage ses actions et son engagement pour la protection de l’environnement.

La mise en œuvre des plateformes de travail de la session, à savoir le document final de la Conférence Rio+20, baptisé "l’avenir que nous voulons", et la Résolution 67/213 de l’Assemblée générale des Nations Unies, constituent une base solide pour asseoir une adhésion universelle à l’organe directeur du PNUE et pour la réalisation des objectifs fixés, surtout un examen régulier de l’état de l’environnement changeant de la terre.

Cette résolution historique vise à accroître le rô le du PNUE en tant qu’autorité de premier plan qui fixe l’ordre du jour mondial de l’environnement, et à assurer la participation des 193 Etats membres de l’ONU à la 27è session. Avant la nouvelle résolution, le conseil des gouverneurs du Programme était composé de 58 membres seulement.

Selon les documents de travail de la session, les recommandations qui seront adoptées permettront un nouveau départ au PNUE. Pour renforcer l’autorité de cet organisme, la réunion fera en sorte que les décisions soient prises au plus haut niveau et appuyées par un maximum d’instances.

Les participants s’attachent aussi à associer les parties prenantes concernées aux processus décisionnels pour renforcer la légitimité de l’organisation et le sentiment de la population que les choix opérés au niveau intergouvernemental sont aussi les siens. Cette démarche tend à positionner le PNUD comme une organisation en phase avec les défis du 21è siècle et les attentes diversifiées des parties prenantes, en capitalisant sur les meilleures pratiques en matière de participation communautaire.

La question de l’accroissement des ressources du budget ordinaire affectées au PNUE occupera une place centrale dans les débats et un intérêt particulier sera accordé aux moyens d’élargir la base des donateurs.

Autre question importante à l’ordre, elle concerne la dénomination à trouver pour l’organe directeur du PNUE de façon à refléter son rô le universel. Les Etats membres devraient donc se mettre d’accord sur une appellation illustrant le caractère inclusif du nouvel organe universel et sa primauté au sein de la structure du PNUE.

Face à l’ampleur des défis environnementaux, les experts estiment que les pays ont tout intérêt à soutenir les engagements dictés par la situation présente, qui s’avèrent, plus qu’un choix, une nécessité pour la sauvegarde de la planète.

Ce constat est confirmé par nombre d’études qui ont tiré la sonnette d’alarme sur les risques de la dégradation de l’environnement, mettant en évidence les intérêts de l’économie verte et du développement durable comme alternatives pour le devenir de la planète bleue.

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