Le Pentagone retire les militaires américains de Libye à cause des combats (Africom)

L’armée américaine a annoncé dimanche le retrait provisoire de militaires stationnés en Libye, sans en préciser le nombre, à cause des violents combats qui opposent les troupes pro-gouvernementales aux forces loyales au maréchal Khalifa Haftar.

"En raison du regain des troubles en Libye, un contingent des forces américaines de soutien au Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom) a temporairement déménagé du pays en réponse à la situation sécuritaire sur le terrain", a indiqué l’Africom, dans un communiqué, sans préciser l’effectif des militaires concernés par ce retrait.

L’Africom "continuera à suivre l’évolution de la situation sur le terrain et examinera la possibilité d’un retour de la présence militaire américaine quand ce sera approprié", a assuré son chef, le général Thomas D. Waldhauser, dans le communiqué, soulignant que "la réalité de la sécurité sur le terrain est de plus en plus complexe et imprévisible".

Selon le communiqué, la mission américaine en Libye apporte "un soutien militaire aux représentations diplomatiques, aux activités anti-terroristes ainsi qu’au renforcement des partenariats et de la sécurité dans toute la région".

Dimanche, l’offensive des forces du maréchal Haftar en direction de Tripoli était freinée par des troupes du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale, alors que la Libye menace de basculer à nouveau dans la guerre civile.

Après une pause nocturne, les combats ont repris en matinée au sud de la capitale libyenne, notamment dans le périmètre de l’aéroport international de Tripoli, à une trentaine de kilomètres de la ville, une infrastructure inutilisée depuis sa destruction par des affrontements en 2014.

Au moins 35 personnes, dont des civils, ont été tuées des deux côtés dans des combats depuis jeudi.

Le ministère de la Santé du gouvernement basé à Tripoli a déclaré dans un communiqué qu’au moins 21 personnes, y compris un médecin, avaient été tuées et au moins 27 blessées, tandis que le porte-parole des forces de Haftar, Ahmed al-Mesmari, a fait état samedi que 14 soldats tués depuis le début de l’offensive.

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