Selon un communique publié à l’issue par la 7ème réunion du bureau du parlement arabe au Caire, tous les indices prouvaient sans doute que la mission de Lakhdar Brahimi sera vouée à l’échec comme celle de son prédécesseur, Kofi Annan.
Il a rappelé dans ce sens l’annonce par le secrétaire général de la Ligue Arabe, Nabil Al-Arabi de l’échec des efforts de la communauté internationale visant à régler cette crise.
Pour la première fois depuis sa prise de fonction le 1er septembre, il s’est rendu la semaine dernière en Syrie, où il a rencontré le président Bachar al-Assad, avertissant que le conflit était "une menace pour la région et le monde entier".
En visite actuellement aux camps de réfugiés syriens en Jordanie, le nouveau médiateur international avait estimé qu’il avait "une mission très difficile" à mener dans ce pays.
"Je réalise que c’est une mission très difficile, mais je pense que je n’ai pas le droit de refuser d’apporter une aide au peuple syrien", a-t-il ajouté.
Le chef de l’organisation panarabe a, pour sa part, affirmé que la mission de paix de M. Brahimi était "presque impossible", tout en se déclarant "confiant" en la capacité de l’émissaire international de la mener à bien.
Le diplomate algérien a succédé fin août à Kofi Annan, qui a renoncé à sa mission d’envoyé spécial conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe en dénonçant notamment les blocages au Conseil de sécurité sur le dossier syrien.
Depuis le début du mouvement de contestation contre le régime de Bachar al Assad, à la mi-mars 2011, plus de 25.000 personnes ont été tuées en Syrie.