Le Pacte de Marrakech sur la migration »repose sur le principe directeur du respect de la souveraineté nationale » (Lima)
Le pacte est "un cadre de coopération non contraignant et il ne s’agit pas d’un traité international imposé aux États ou imposant des lois obligatoires", a indiqué le ministre, qui intervenait devant la Commission des relations extérieures du Congrès. Selon M. Popolizio, ce Pacte "repose sur le principe directeur du respect de la souveraineté nationale".
Et d’ajouter que le document, qui énonce des objectifs généraux, vise à améliorer la gestion des migrations internationales de manière sûre, ordonnée et régulière, précisant que ledit Pacte ne contient aucune exigence concernant la législation migratoire nationale.
Il stipule que les législations et la politique migratoires demeurent une compétence exclusive des États, a expliqué à cet égard M. Popolizio.
Le ministère péruvien des Relations extérieures avait récemment indiqué que le Pacte mondial sur la migration allait de pair avec la politique migratoire nationale 2017-2025, approuvée par le pays andin en avril de l’année dernière.
Il avait également estimé que le document est un appel mondial à la coordination des politiques et à la création d’un cadre de coopération internationale concernant les questions de la migration.