Le Maroc, un « allié clé » des Etats Unis dans une région en proie aux convulsions
"Le Royaume nord-africain est perçu par les Etats-Unis et l’Europe comme un ilot de stabilité dans un océan trouble", a souligné le journal américain, rappelant que le chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, avait, le jour (jeudi dernier) du lancement du Dialogue stratégique entre Rabat et Washington, rendu hommage à SM le Roi Mohammed VI, qui a fait du Maroc "un pays leader et un modèle".
L’International Herald Tribune estime que les relations entre les Etats-Unis et le Maroc sont d’autant plus essentielles que Washington a besoin d’un "allié fort et influent" dans cette partie du monde.
"Dans le contexte de l’assassinat de l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye et des incertitudes qui prévalent en Tunisie et en Egypte, en plus du spectre d’un nouveau Afghanistan au Mali, le Royaume du Maroc apparait comme un allié important et essentiel", écrit la publication en citant Antonin Tisseron, un expert des questions de sécurité au sein de l’Institut Thomas More.
Le Maroc est "de plus en plus un rempart contre la menace d’instabilité émanant du Mali où la moitié nord de ce pays se trouve sous le contrôle de militants islamistes radicaux", souligne le journal, en mettant en garde contre les dangers que font planer, sur la région, Al-Qaeda dans le Maghreb Islamique, les groupes qui s’en réclament et les réseaux de trafic en tous genres, qui sont au coeur des préoccupations des pays européens.
La publication rappelle, par ailleurs, les relations séculaires unissant le Maroc et les Etats-Unis, comme l’avait rappelé Mme Clinton, jeudi dernier, en affirmant que le Royaume avait été la première nation à reconnaitre la jeune république américaine en 1777 et que les deux pays entretiennent un traité d’amitié, le plus ancien jamais signé par les Etats-Unis avec un pays tiers.