Le Maroc célèbre le 66-ème anniversaire de la disparition du martyr Allal Ben Abdellah

Le peuple marocain célèbre, mercredi, le 66ème anniversaire de la disparition du martyr Allal Ben Abdellah, leader de la résistance nationale, qui, par son acte héroïque, a profondément marqué l’histoire de la lutte du peuple pour le retour du Sultan Mohammed V, contraint à l’exil le 20 août 1953.

Le vendredi 11 septembre 1953, Allal Ben Abdellah a gravé son nom dans l’histoire de la libération nationale en visant le cortège officiel de Mohamed Ben Arafa, l’impopulaire représentant du protectorat français, placé illégitimement sur le Trône pour sauvegarder la pérennité de la présence étrangère au Maroc.

En sacrifiant sa propre vie pour la libération de son pays, Allal Ben Abdellah a accompli un acte héroïque afin de préserver l’idéal de la résistance nationale ainsi que les valeurs sacrées du Royaume, marquant ainsi une phase décisive dans l’histoire de la lutte du peuple marocain pour le retour de Son Sultan, feu Mohammed V.

La bravoure patriotique de ce simple citoyen, originaire de la tribu des Haouara, immortalisé par les caméras des années 50, continue a subjuguer l’imaginaire national, témoignant du courage de ce résistant marocain et atteste des indéfectibles liens entre le Peuple et Son Roi que les autorités du protectorat ont vainement tenté de défaire par moult stratagèmes et machinations.

Ce sacrifice au service de la nation et de la patrie, venant d’un simple citoyen marocain n’appartenant à aucun parti politique ou à quelconque organisation, a avait un écho et un impact grandioses chez les Marocains, dans la mesure où il a enflammé l’enthousiasme national et alimenté l’esprit de la résistance, donnant lieu à d’autres opérations menées par des organisations et formations.

Cette ébauche a obligé la France coloniale à entamer de longues négociations pour le retour de Feu Mohammed V en novembre 1955 et ensuite pour l’indépendance du pays en mars 1956.

Allal Ben Abdallah, a vu le jour en 1916 à Guercif. Avant de s’installer à Rabat au quartier Akkari, où il était connu pour son attachement aux valeurs patriotiques, il exerça la profession de peintre artisan dans sa ville natale.

Le vendredi 11 septembre 1953, Allal Ben Abdellah marqua la mémoire collective de tout un pays, en visant le cortège officiel du "faux sultan" Mohamed Ben Arafa. Dans une confusion extrême, les agents de sécurité de Ben Arafa, appuyés par le colonisateur français, empêchèrent Ben Abdellah d’arriver au bout de son acte héroïque, mais ne pouvaient rien contre la détermination du martyr: consentir au sacrifice suprême pour la patrie. Cette noble conviction contamina l’esprit de la résistance partout à travers le Royaume, rendant l’existence ardue au colonisateur français.

Galvanisés par le geste du martyr et le courage de leur Souverain, les hommes des organisations et des cellules de la résistance s’engagent dans toutes sortes d’actions pour dissuader le colonialisme de nourrir l’espoir de la pérennité de sa présence sur le sol marocain.

A cet égard, feu Mohammed V avait dit : "la patrie, reconnaissante, perpétue la mémoire de résistants tels que Mohamed Zerktouni, Allal Ben Abdellah, et leur réservera dans ses Fêtes, une grande journée anniversaire digne de leur glorieux combat".

Depuis, la Famille des anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération consacre, le 11 septembre de chaque année, à la mémoire du martyr Allal Ben Abdellah. Une occasion de commémorer les multiples significations de son acte héroïque et de son impact déterminant dans le déroulement de la lutte pour l’indépendance.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite