Le Maroc abritera la plateforme de l’Unité de Coordination régionale de la CNULCD pour l’Afrique (Lhafi)
"En abritant cette structure onusienne, le Maroc va jouer le rôle de coordinateur entre l’ensemble des pays africains et des organisations régionales dans le continent de manière à agir collectivement dans le cadre d’une démarche cohérente et collective en faveur de la lutte contre la désertification en l’Afrique", a indiqué M. Lhafi, Haut-commissaire aux Eaux et Forêts et à la Lutte contre la désertification.
Cette unité de coordination aura pour mission de veiller sur l’interface des politiques nationales, ainsi que sur les programmes d’action qui ont une déclinaison pratique de la CNULCD, a-t-il souligné, lors d’un point de presse, organisé dans le cadre de la COP22 (Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques)
Elle permettra également, selon M. Lhafi, de capitaliser les expériences des uns et des autres pour s’inspirer des expériences réussies et construire, par conséquent, des plans et programmes qui répondent aux besoins spécifiques du continent.
"Nous allons travailler avec l’ensemble des pays africains et des organisations régionales pour construire des projets éligibles au financement", a affirmé le Commissaire de la COP22, précisant que cette nouvelle plateforme onusienne sera chargée des déclinaisons thématiques en relation, notamment avec la question de l’eau, de la dégradation des sols, de la préservation de la biodiversité et de la sécurité alimentaire.
De son côté, la secrétaire exécutive de la CNULCD, Monique Barbut, a exprimé ses remerciements au Maroc pour son "offre généreuse" d’accueillir cette structure onusienne, notant que cette plateforme permettra de répondre adéquatement aux enjeux liés à la dégradation du sol en Afrique, en mobilisant l’ensemble des parties prenantes.
Elle a, de même, précisé que cette unité, qui sera dotée de cinq professionnels, veillera à garantir une meilleure communication et interaction avec le siège, permettant, ainsi, aux pays africains de prendre des positions communes et de mettre en œuvre des programmes appropriés au contexte local.
Le choix du Maroc permettra, en outre, de mettre en place les conditions nécessaires pour la réalisation de la mission du siège de l’unité en Afrique et fournira au secrétariat des services de soutien indispensables, dont les parties à la Convention ont besoin pour mettre en œuvre efficacement la Convention au niveau de l’Afrique.
Avec cette nouvelle structure onusienne basée au Maroc, la Convention comptera désormais cinq annexes régionales pour mettre en œuvre une approche coordonnée à la fois pour lutter contre la désertification et la sécheresse de manière efficace et pour mobiliser tous les acteurs concernés.
Atlasinfo (avec MAP)