Depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad, à la mi-mars 2011, plusieurs civils libanais ont péri, y compris des femmes et enfants, lors d’incursions des forces syriennes ou dans des tirs de mortier que Damas a justifiés par la présence de rebelles cherchant refuge par-delà la frontière.
Adnan Mansour, qui ne cache pas son soutien au président Bachar al Assad, a adressé une lettre au gouvernement syrien par les canaux diplomatiques.
Lundi, le président libanais Michel Souleimane a demandé au chef de la diplomatie de protester auprès de Damas contre des perquisitions menées par une trentaine de militaires syriens dans le nord du Liban.
Mais Mansour, qui est membre du parti chiite Amal, a répondu le lendemain sur la chaÂŒne du Hezbollah Al Manar qu’il souhaitait une enquête au préalable.
"Nous considérons la Syrie comme un Etat frère et cette relation ne sera pas brisée, ni aujourd’hui ni à l’avenir", a déclaré Adnan Mansour.
Amal et le Hezbollah sont des alliés de Damas.