Bernard Mazières avait notamment travaillé à FR3 (aujourd’hui France 3) à Strasbourg avant de participer au lancement des radios libres en 1981, à Radio-Express lancée à l’époque par l’hebdomadaire éponyme. Il y avait ensuite rejoint le service politique avant un bref passage à Radio Monte-Carlo (RMC). Embauché au Parisien en 1997, il y restera jusqu’à sa retraite l’an dernier. Il y occupait alors le poste de rédacteur en chef adjoint, chargé de la politique.
D’anciens collègues, très émus et surpris des circonstances de son décès, l’ont décrit comme fin, cultivé, séducteur et bon vivant. "C’est incompréhensible", a dit Jacques Espérandieu, qui a travaillé avec lui au Parisien, ajoutant que "personne ne lui connaissait d’ennemis".
"Bernard était très chaleureux et très aimé, un vrai professionnel qui adorait la politique" a insisté Dominique de Montvalon, ancien directeur de la rédaction du Parisien. "Nous avons écrit ensemble des centaines d’articles et formions un tandem à la tête du service politique quand j’étais chef du service et qu’il était mon adjoint." Il était le fils d André Mazières, éditorialiste politique de la Charente Libre. Il avait co-signé en 2007 le "dictionnaire absurde de la droite".