"Tout cessez-le-feu doit ouvrir la voie à un processus politique inclusif en Libye, dont un élément essentiel est le départ de Kadhafi du pouvoir et de la Libye", souligne le Département d’Etat US, dans un communiqué conjoint publié à l’issue du 2è Dialogue entre les Etats-Unis et l’Union africaine (UA), tenu à Washington.
Dans ce texte, les Etats-Unis reconnaissent les "efforts" de l’UA visant à parvenir à un cessez-le-feu en Libye, mais tout en réitérant "le besoin d’une plus grande coordination avec la communauté internationale".
Un cessez-le-feu, ajoute-t-on de même source, exige "l’arrêt immédiat de toutes les attaques contre les civils et le retrait des forces de Kadhafi de l’ensemble des villes qu’elles ont pénétrées et occupées par la force ou assiégées", soulignant que Kadhafi et son régime doivent aussi se conformer à leurs obligations en la matière conformément aux dispositions du droit international, y compris pour ce qui est de la protection des populations civiles.
De son côté, l’Union africaine a détaillé, dans ce document, les "éléments clés de sa feuille de route" pour la paix en Libye, qui portent notamment sur "l’arrêt immédiat des hostilités", "l’acheminement rapide d’une assistance humanitaire aux populations affectées", et le lancement d’un "dialogue inclusif" ainsi qu’une "période de transition menant à des réformes politiques".
L’UA a souligné à cet égard qu’un tel processus "doit être guidé par les aspirations légitimes du peuple libyen pour la démocratie, la justice, la primauté de la loi, la paix et la sécurité, ainsi que le développement socio-économique".