Fumio Kishida a indiqué mardi qu’il comptait passer trois jours en Iran à compter du 9 novembre, juste au lendemain de la réunion de Genève entre l’Iran et les "5+1", les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) plus l’Allemagne, concernant le programme nucléaire iranien.
Selon un responsable du ministère nippon des Affaires étrangères, le Japon espère jouer un rôle positif dans l’évolution en cours en raison de ses liens amicaux de longue date avec l’Iran, où il dispose toujours d’une ambassade.
Fin septembre, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, s’était dit convaincu de la sincérité du nouveau président iranien quant à la finalité du programme nucléaire de son pays.
"Pour être honnête, mon impression est qu’il est prêt à coopérer pleinement avec la communauté internationale", avait-il déclaré après avoir rencontré le président iranien en marge de l’assemblée générale de l’ONU à New York.