Il s’agira de la première visite à Téhéran d’un chef de la diplomatie française depuis la venue de Dominique de Villepin en 2003.
"J’y serai la semaine prochaine. Dans un premier temps, j’irai en tant que responsable politique. Mon collègue iranien, M. (Mohammad Javad) Zarif m’a invité, (…) là je trouve que tout est réuni pour que je m’y rende et j’aurai des conversations sur tous les sujets avec lui", a déclaré Laurent Fabius sur France Inter.
Prié de dire s’il rencontrerait le président iranien, le ministre a répondu par l’affirmative.
Assurant que la fermeté de la France dans les négociations ne pénaliserait pas les entreprises françaises dans leurs relations futures avec l’Iran, Laurent Fabius a souligné : "On ne perd jamais à se faire respecter".
Une cinquantaine de chefs d’entreprise, en majorité du CAC-40, devaient être reçus mardi au Quai d’Orsay pour faire le point après la conclusion de l’accord de Vienne.
L’ouverture des transactions financières est le point-clef, souligne-t-on au Medef, dont une délégation de 80 entrepreneurs se rendra fin septembre en Iran pour mettre notamment l’accent sur les secteurs de l’énergie, des villes durables ou encore de l’automobile.