"Nous avons dit clairement que nous n’irions pas à Moscou, il est possible que nous participions à des réunions, mais exclusivement dans un pays arabe et s’il y a un ordre du jour clair", a déclaré M. Khatib à la chaîne satellitaire Al-Jazeera basée au Qatar.
Il a toutefois ajouté qu’il pourrait réexaminer sa décision si la Russie publiait un communiqué clair demandant le départ du président Bachar al-Assad.
La Russie, seule grande puissance à soutenir le régime syrien auquel elle vend des armes, a pressé vendredi M. Assad de dialoguer avec l’opposition, après avoir envoyé une invitation à M. Khatib.
Le régime et ses alliés appellent régulièrement à un "dialogue national" auquel l’opposition pose comme préalable un départ du chef d’Etat contesté depuis près de deux ans par une révolte populaire devenue conflit armé.
La communauté internationale est toujours paralysée, après 21 mois de violences qui ont fait plus de 45.000 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).