Le Centre Pompidou retire une exposition de propagande pro-Polisario

Le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou de Paris a retiré une exposition de propagande pro-Polisario, reconnaissant une instrumentalisation et une manipulation politiques.

Ce retrait intervient en réaction à l’indignation des milieux d’artistes marocains qui ont vu, en cette pseudo-exposition, une profanation de la mémoire des soldats marocains tombés sur le champ d’honneur pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume.

Comme l’a souligné l’écrivain Tahar Ben Jelloun, "un certain Jean Lamore, militant de longue date de ce qu’il appelle «la cause sahraouie» a réussi à trouver un bout de mur au quatrième étage du Centre Pompidou pour afficher des photos de soldats marocains tombés au combat contre l’Algérie, sur la frontière saharienne du Maroc. Les mercenaires au service d’Alger ont donné à cet individu des photos prises dans les poches et portefeuilles des victimes. Ils avaient osé dépouiller des morts, c’est dire l’état d’esprit de ces ennemis agissant sous les ordres d’Alger. Ainsi plusieurs vies, plusieurs intimités ont été exposées sans pudeur, sans honte, sans morale."

"Le centre Pompidou a été leurré. Personne n’a vu que derrière cette démarche soi-disant artistique, il y avait une intention politique qui porte atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc à travers la violation de l’intimité d’hommes tombés sous les balles de criminels entraînés, formés, payés et soutenus par l’Algérie qui a fait de la haine du Maroc sa principale névrose", a-t-il ajouté.

Dans une lettre adressée au président du Centre Pompidou, Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des Musées a exprimé l’incompréhension et "la consternation des milieux artistiques et politiques suite à cette action de propagande d’un mouvement séparatiste."

«C’est une incompréhension réelle sur la motivation de votre institution à participer à la propagande d’un mouvement séparatiste financé notoirement par l’Algérie», avait écrit M. Qotbi dans cette lettre.

Rappelant que la position de la France sur la question du Sahara marocain est "gravée dans le marbre", M. Qotbi s’est dit «persuadé qu’il y a eu une manipulation sur l’intention réelle du porteur, apparent, de ce projet activiste ».

Le président de la Fondation nationale des Musée avait également exprimé sa conviction qu’une enquête de la part du président du centre Pompidou "démasquera la réalité de cette opération des services algériens."

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