« Nous sommes forcés de faire face à des défis que nous n’aurions même pas pu imaginer il y a quelques mois », a souligné le ministre, qui s’exprimait à un colloque organisé par l’Institut de la Conférence des associations de défense. « Dans cet environnement, le Canada va devoir se tenir sur ses deux pieds », et « contribuer plus à sa propre défense », a estimé le ministre.
De son côté, la conseillère à la sécurité nationale et au renseignement du Premier ministre canadien, Nathalie G. Drouin, a également mis l’accent sur la nécessité pour le Canada d’assurer sa propre défense.
Selon elle, le Canada doit demeurer fidèle à l’OTAN et à ses alliés. « Mais nous devons penser en premier lieu au Canada et à la capacité de défendre le Canada », a-t-elle souligné.
Des responsables militaires américains, dont le commandant de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), prennent part au colloque.
Les pays membres de l’OTAN se sont engagés à consacrer au moins 2% de leur PIB chaque année aux dépenses de défense. Toutefois, le Canada est toujours resté sous le seuil de 2%.
Le président américain, Donald Trump, a affirmé récemment que les pays membres de l’OTAN devraient dépenser 5% de leur PIB en matière de défense.
Selon l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, le Canada a consacré 1,37% de son PIB à la défense en 2024.