La visite au Maroc de Felipe et Letizia d’Espagne en photos

Les rois du Maroc Mohammed VI et d’Espagne Felipe VI ont présidé mercredi à Rabat à la signature de onze accords bilatéraux, à l’occasion de la visite d’Etat du souverain espagnol au Maroc dont l’Espagne est le premier partenaire commercial.

Rabat et Madrid s’engagent notamment à établir un "partenariat stratégique" dans plusieurs domaines: énergie, lutte contre la criminalité, développement d’une troisième interconnexion électrique Maroc-Espagne…

Un mémorandum d’entente pour l’organisation d’une exposition à Madrid sur les collections royales des deux pays a également été paraphé, tandis que l’Espagne a finalisé la "donation irrévocable" au Maroc du théâtre Cervantès de Tanger, un chef-d’oeuvre architectural du XXe siècle, qui tombait en ruines depuis la fin de la colonisation espagnole.

Felipe VI, accompagné de la reine Letizia et d’une importante délégation, a entamé mercredi une visite d’Etat de deux jours au Maroc.

Un "Conseil économique" maroco-espagnol sera lancé jeudi, selon le programme de la visite.L’Espagne était le premier client du Maroc en 2017 dont elle a absorbé 23,7% des exportations, selon un organisme officiel marocain affilié au ministère de l’Economie.

Mercredi soir, le roi du Maroc offrira un dîner de gala en l’honneur du roi et de la reine d’Espagne.

Cette visite de Felipe VI est sa deuxième comme roi après celle de juillet 2014, peu après son couronnement.

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez s’était rendu au Maroc en novembre, rencontrant le roi Mohammed VI et le Premier ministre Saad-Eddine El Othmani.

L’an passé, plusieurs ministres et responsables espagnols se sont rendus à Rabat pour parler lutte antiterroriste et migration, louant l’"excellence" des relations entre les deux pays voisins.

Devenue l’an dernier la première porte d’entrée des migrants en Europe avec 55.756 arrivées par la mer, l’Espagne a plaidé des mois durant pour que l’Union européenne débloque des aides à destination de son voisin marocain afin de mieux gérer les flux clandestins sur la route occidentale de la Méditerranée.

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