Figure de premier plan du Labour, Mme Rayner quitte également son poste de ministre du Logement et de numéro deux du Parti travailliste, a indiqué la primature britannique.
Cette décision intervient après la publication d’un rapport indépendant du conseiller en éthique du gouvernement, Laurie Magnus, lui reprochant de ne pas avoir sollicité de conseils fiscaux appropriés lors d’une transaction immobilière. Mme Rayner avait payé 30.000 livres sterling de droits de timbre lors de l’achat d’un appartement à 800.000 livres à Hove, dans l’East Sussex, au lieu des 70.000 livres qui auraient été requis si le bien avait été considéré comme une résidence secondaire.
En raison de son « malheureux manquement » à régler intégralement ses obligations fiscales, elle « ne peut être considérée comme ayant respecté les standards de conduite les plus élevés », souligne le rapport.
Dans sa lettre de démission adressée au Premier ministre, Keir Starmer, elle a reconnu une « erreur » et exprimé ses regrets « de ne pas avoir sollicité de conseils fiscaux spécialisés supplémentaires, compte tenu à la fois de mes fonctions de ministre du Logement et de la complexité de ma situation familiale ».
« Je continuerai à vous servir, ainsi que notre pays, notre parti et le mouvement que j’aime, dans les semaines, mois et années à venir », a-t-elle ajouté.
En réponse à sa démission, le Premier ministre a écrit : « Même si vous ne ferez plus partie du gouvernement, vous resterez une figure majeure de notre parti », se disant « très attristé » que son passage au gouvernement « se termine de cette manière ».
