Le septuagénaire soupçonné d’avoir tué une psychologue, mercredi à Annecy, a reconnu le coup de feu mortel, selon le parquet qui précise jeudi que la victime s’apprêtait à accuser le suspect d’agression sexuelle.
« Âgé de 75 ans, l’auteur présumé des faits n’a jamais été condamné (…) Il reconnaît être venu sur le lieu des faits et reconnaît le coup de feu », a annoncé dans un communiqué la procureure de la République Véronique Denizot.
Non suivi par la psychologue et « exempt de toute pathologie mentale », le suspect aurait, selon les premiers éléments de l’enquête, agi du fait d' »une information préoccupante (signalement) envisagée par la victime depuis une dizaine de jours et rédigée la veille des faits », a ajouté la magistrate.
Cette information, qui repose sur des éléments recueillis par la psychologue dans un cadre professionnel, met en cause le suspect « pour des faits de nature sexuelle commis sur mineure de quinze ans dans le cadre familial », a précisé la procureure.
La garde à vue du septuagénaire, marié et père de deux enfants, a été prolongée jeudi. Il doit être présenté à un juge d’instruction vendredi en vue de sa mise en examen.
La psychologue, âgée d’une trentaine d’années et mère d’un enfant de 18 mois, touchée à la tête, a été déclarée décédée mercredi en début d’après-midi.
Elle exerçait, comme son conjoint, dans le cabinet où les faits ont eu lieu mercredi matin dans le centre-ville d’Annecy, alors que la victime était en consultation avec une patiente, selon le parquet.