La présidente de l’Assemblée française accepte enfin d’accorder une minute de silence après l’assassinat d’un musulman dans une mosquée
Il y aura don bien une minute de silence dans l’hémicycle français , mardi 29 avril après-midi, après l’horrible assassinat d’Aboubakar Cissé, tué de de 57 coups de couteau vendredi dans la mosquée de La Grand-Combe, annonce la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur X.
Le Nouveau front populaire en avait fait la demande, mardi matin, en conférence des présidents; qui a été refusée.
Yaël Braun-Pivet rappelait qu’il n’y avait plus de minutes de silence « pour des cas individuels », selon une règle adoptée fin janvier en conférence des présidents, avant de raviser devant la décision du NFP de la tenir avec ou sans accord.
Dans son message sur X, elle explique que l’organisation de ce moment symbolique n’avait pas fait l’objet d’un consensus en conférence des présidents. « J’ai échangé depuis avec certains présidents de groupe. Face à l’émotion légitime et compte tenu de l’ignoble instrumentalisation faite par certains de sa mort, j’ai souhaité que nous puissions saluer tout à l’heure sa mémoire. Sobrement et dignement », indique-t-elle.
J’ai décidé que soit observée une minute de silence en hommage à Aboubakar Cissé, dont le lâche assassinat dans une mosquée du Gard a bouleversé le pays. Aucun consensus n’était apparu ce matin en conférence des présidents. J’ai échangé depuis avec certains présidents de groupe.…
— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) April 29, 2025
💬 »Le seul tort d’Aboubakar Cissé, c’est de se trouver dans une mosquée. Le seul tort d’Aboubakar Cissé c’est d’être musulman »
M. Makalou du Haut Conseil des Maliens de France pic.twitter.com/4qK4nkMObn
— BFMTV (@BFMTV) April 29, 2025