Les forces de sécurité ont mené des opérations simultanées dans la province centrale de Konya et dans la capitale Ankara, a rapporté le diffuseur public TRT.
Les suspects sont accusés de fournir un soutien financier au mouvement Gulen.
Parmi les suspects figurent des policiers, des enseignants et des professionnels de la santé, qui ont été démis de leurs fonctions.
La veille, les procureurs turcs ont émis des mandats d’arrêt contre 28 suspects pour leurs liens présumés avec le coup d’État manqué de 2016 au cours duquel au moins 250 personnes ont été tuées.
Le gouvernement turc accuse le mouvement Gulen d’avoir infiltré la bureaucratie de l’État et d’avoir tenté le coup d’État du 15 juillet 2016.
Le mouvement Gulen est dirigé par le prédicateur Fethullah Gulen qui est accusé par la Turquie d’être le cerveau du coup d’État manqué au cours duquel au moins 250 personnes ont été tuées.
Washington s’est montré réticent à extrader Gulen, qui s’est exilé lui-même aux États-Unis, citant le manque de preuves tangibles d’Ankara contre le prédicateur islamique.
Le gouvernement turc a lancé une vaste campagne de répression contre les suspects ayant des liens avec le réseau au lendemain de la tentative de coup d’État.