La Maison Blanche prend ses distances avec des propos « déplacés » sur Netanyahu

Le président Barack Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont bâti un « partenariat efficace », a assuré mercredi la Maison Blanche, prenant ses distances avec les propos d’un responsable américain traitant, sous couvert d’anonymat, le dirigeant israélien de « trouillard ».

"Cela ne reflète certainement pas la position de l’administration", a déclaré Alistair Baskey, porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), jugeant ces propos "déplacés et contre-productifs".

"Le Premier ministre Netanyahu et le président ont bâti un partenariat efficace et échangent de manière étroite et régulière", ajoute-t-il, citant en exemple la rencontre entre les deux dirigeants début octobre à la Maison Blanche. "Naturellement, en dépit de relations extrêmement étroites entre les Etats-Unis et Israël, nous ne sommes pas d’accord sur tous les sujets", poursuit-il.

Dans un article du magazine The Atlantic centré sur les relations entre les deux dirigeants, qui sont notoirement difficiles, un haut responsable de l’administration Obama affirme, sous couvert de l’anonymat : "Le problème avec Bibi, c’est que c’est un trouillard".

"Le bon côté avec Netanyahu est qu’il a peur de lancer des guerres", poursuit-il. "Le mauvais côté est qu’il ne fera rien pour trouver un accord avec les Palestiniens", poursuit-il. "La seule chose qui l’intéresse est de se protéger lui-même de toute défaite politique".

La question de la construction de nouveaux logements à Jérusalem-est occupée et annexée fait l’objet de tensions récurrentes entre les deux pays. Les échanges ont pris un ton plus vif depuis la dernière visite de M. Netanyahu à Washington le 1er octobre qui a coïncidé avec l’annonce de la construction de 2.610 nouveaux logements

Lundi, les Etats-Unis ont une nouvelle fois affirmé que la construction de nouveaux logements était "incompatible" avec les efforts de paix entrepris dans la région.

Israël considère Jérusalem comme sa capitale "unifiée et indivisible". La communauté internationale ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.

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