La candidature de Youssef Amrani, secrétaire général du ministère des affaires étrangères marocain, était soutenue par la France et l’ensemble des pays du Sud membres de l’UpM.
La candidature de M. Amrani a été présentée officiellement par le Maroc, lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays arabes méditerranéens, en marge de la réunion extraordinaire du Conseil ministériel de la Ligue arabe au Caire.
Le poste de secrétaire général de l’UpM était vacant depuis la démission, fin janvier dernier, du Jordanien Ahmed Massa’deh.
« Cette nomination est une excellente nouvelle pour l’Union pour la Méditerranée et le développement de projets euro-méditerranéens », a dit M. Juppé, avant d’ajouter que « Nous comptons sur M. Amrani pour mettre en oeuvre des projets de coopération à même d’accompagner les réformes et les mouvements à l’oeuvre au Sud de la Méditerranée. »
Pour le ministre, plusieurs secteurs doivent faire l’objet d’une attention particulière : la jeunesse à travers notamment le projet d’office méditerranéen de la jeunesse, la société civile, le développement économique, les énergies renouvelables ou encore la protection civile.
« Je souhaite plein succès à M. Amrani pour l’exercice de ses nouvelles fonctions et nous
réjouissons par avance de travailler avec lui. Parfait francophone et hispanophone
notamment, il a effectué une brillante carrière diplomatique, acquérant une expérience
particulière dans le domaine des relations euro-méditerranéennes », s’est félicité Alain Juppé,
"Ses fonctions de Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération du Maroc, qu’il « exerce avec succès depuis 2008, sont aussi un gage de sa capacité à assurer le fonctionnement de l’institution qui lui est confiée aujourd’hui et qui est essentielle pour la réussite de l’UpM », a-t-il conclu.
L’UPM, créée le 13 juillet 2008, compte quarante-trois membres dont, outre les pays de l’Union européenne, la Turquie, Israël et les pays arabes riverains de la Méditerranée.
Au plan politique, le conflit israélo-palestinien a obéré tout progrès dans son action. L’organisation ambitionne, en développant des projets concrets dans divers domaines (environnement, transports, énergie, culture, éducation…), de donner un nouveau souffle à la coopération euro-méditerranéenne lancée en 1995 à Barcelone et restée lettre morte.