La France regrette la lourde condamnation par l’Algérie du journaliste français Christophe Gleizes
La France « regrette vivement la lourde condamnation » à une peine de 7 ans de prison ferme du journaliste français Christophe Gleizes, a déclaré lundi le porte-parole du quai d’Orsay
Son avocat et ses soutiens ont indiqué sa volonté de faire appel.
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères « suit de près la situation de notre compatriote depuis son arrestation en Algérie en mai 2024 et lui a assuré aide et protection consulaire tout au long de son contrôle judiciaire »,, a fait savoir le quai d’Orsay.
« L’ensemble des services demeurent mobilisés pour lui porter assistance et sont en contact régulier avec lui, ses proches et ses conseils. Une demande de permis de visite a été déposée aussitôt la condamnation connue », a-t-on ajouté de même source.
La France rappelle « son attachement à la liberté de la presse partout dans le monde ».
Le journaliste français spécialiste de football, Christophe Gleizes, a été condamné à sept ans de prison ferme en Algérie, notamment pour « apologie du terrorisme », ont indiqué dimanche Reporters sans frontières (RSF) et son employeur, le groupe So Press, en dénonçant une sanction « injuste ».
« Un appel sera interjeté dès demain, lundi 30 juin », a souligné RSF, selon qui cette condamnation est intervenue « au terme d’un contrôle judiciaire de 13 mois.
Les autorités algériennes accusent le journaliste français d’avoir eu des contacts, en 2015 et 2017, avec le responsable du club de football de Tizi Ouzou, par ailleurs responsable du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK).
« Le seul échange survenu en 2024 visait à la préparation de son reportage sur le club de football, la JSK, ce dont Christophe Gleizes ne s’est jamais caché », z précisé RSF.