Le navire humanitaire, qui a pu débarquer en Italie 27 mineurs non accompagnés samedi après deux semaines de navigation, transporte toujours 105 adultes et deux enfants à bord selon le gouvernement espagnol, qui a proposé dimanche de l’accueillir à Algésiras, un port de l’extrême sud du pays. Cette offre a été refusée par l’ONG Open Arms, qui l’a jugée "irréalisable".
"La coordination de la solidarité est maintenue" entre les pays qui se sont engagés à recueillir les migrants et "la France s’engage à maintenir son engagement d’accueillir 40 personnes", selon le ministère.
Ces 40 personnes devront être "en besoin de protection", c’est-à-dire remplir les critères pour obtenir le statut de réfugié, ajoute le ministère de l’Intérieur.
Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, avait demandé à accueillir le navire humanitaire qui se trouvait en attente au large de l’île italienne de Lampedusa en raison de "la situation d’urgence" à bord et face à "l’inconcevable décision des autorités italiennes de fermer tous ses ports".
L’Ocean Viking, bateau humanitaire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières parti le 4 août de Marseille, ne dispose lui toujours d’aucune solution pour faire débarquer les 356 migrants secourus en mer. Il se trouve à mi-chemin entre Malte et l’île italienne de Lampedusa.