La France n’a pas versé de rançon pour obtenir la libération des ex-otages au Niger (Najat Belkacem)
Interrogée sur une éventuelle rançon après la libération des otages français, lors de son briefing de presse à l’issue du conseil des ministres, Mme Belkacem a affirmé que la France "n’a pas changé de politique à l’égard des rançons".
Les informations publiées mercredi par un journal français, faisant état du versement de 20 à 25 millions d’euros en échange de la libération des ex-otages, ont été démenties par l’entourage du président François Hollande ainsi que par ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense.
La porte-parole du gouvernement français a assuré, par ailleurs, que tous les autres otages retenus encore à l’étranger "sont notre préoccupation quotidienne et tout est mis en oeuvre par nos services pour accélérer leur libération".
Les quatre ex-otages français sont arrivés mercredi en fin de matinée à Paris où ils ont été accueillis par le président français François Hollande et leurs familles.
Travaillant pour le groupe français Areva, ils avaient été enlevés le 16 septembre 2010 à Arlit dans le nord du Niger par le groupe Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI).