Ce chiffre résulte surtout du rebond de l’activité aux deuxième et troisième trimestres 2021, en sortie de crise sanitaire, explique la même source. La croissance trimestrielle «a ensuite été nettement moins dynamique», précise l’Insee.
Les chiffres sont toutefois meilleurs que prévu, car l’Insee tablait sur un PIB en hausse de 2,5% et une contraction de 0,2% au quatrième trimestre.
Au quatrième trimestre 2022, le produit intérieur brut a ralenti de nouveau (+0,1 % en volume, après +0,2 %), alors que la demande intérieure finale (hors stocks) a contribué négativement à la croissance ce trimestre (‑0,2 point après +0,9 point), du fait d’un net recul de la consommation des ménages (‑0,9 % après +0,5 %).
La formation brute de capital fixe (FBCF) quant à elle a ralenti (+0,8 % après +2,3 %), mais reste dynamique, notent les statisticiens de l’Insee, ajoutant qu’à l’inverse, le commerce extérieur a contribué positivement à la croissance du PIB (+0,5 point), après une contribution négative au trimestre précédent.
Selon la même source, les importations ont diminué fortement (‑1,9 % après +3,9 %), davantage que les exportations (‑0,3 % après +0,8 %).
Enfin, la contribution des variations de stocks à l’évolution du PIB est négative ce trimestre (-0,2 point après +0,3 point au troisième trimestre).