Ce rapport augmente la pression sur le Premier ministre, Shinzo Abe, et la Banque du Japon, dont les initiatives se révèlent impuissantes à relancer une économie stagnante.
Le gouvernement pourrait devoir reporter à nouveau une hausse de la TVA prévue pour l’an prochain. Quant à la Banque du Japon, pourtant déjà très accommodante, elle pourrait avoir recours dès ce mois-ci, selon des analystes, à de nouvelles mesures de soutien au crédit et à l’activité.
Le gouverneur de la banque centrale, Haruhiko Kuroda, a déclaré jeudi qu’il n’existait ni limite ni obstacle à la politique monétaire de l’institution, qui avait surpris les marchés en janvier en faisant passer l’un de ses taux en territoire négatif.
L’indice mesurant le niveau de confiance des grandes entreprises manufacturière est ressorti à +6 au mois de mars, au plus bas depuis juin 2013, contre +12 il y a trois mois, indique le rapport.