La Commission pourrait revoir ses prévisions de croissance pour la France à la hausse

Pierre Moscovici, a jugé « probable » que la Commission revoie ses prévisions, constatant « des améliorations » concernant la situation de l’économie du pays.

Ce dimanche, le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Pierre Moscovici, a estimé "probable" que la Commission revoie ses prévisions de croissance pour la France à la hausse, constatant "des améliorations" concernant la situation de l’économie du pays. "Oui il y a des améliorations quand on regarde la situation de l’économie française", a déclaré Pierre Moscovici sur le plateau de BFM TV. "Il y a une amélioration sur la croissance, elle est lente", a-t-il souligné. "Nous avions 1,2% pour 2015, nous avons 1,3% pour 2016, nous avons 1,7% pour 2017, et je dois la vérité de dire qu’il est probable que nous corrigions 2016 à la hausse parce que le premier trimestre a été meilleur que les chiffres que nous avions incorporés à notre prévision initiale", a-t-il ajouté.

La France a enregistré au premier trimestre une croissance supérieure aux attentes, à 0,5% néanmoins inférieur au chiffre de la zone euro (+0,6%). Paris a maintenu sa prévision de hausse de 1,5% du Produit intérieur brut pour 2016 et 2017. Un pronostic plus optimiste que ceux de la Commission européenne (1,3% en 2016) ou du FMI (1,1% en 2016 et 1,3% en 2017). Pierre Moscovici a cité parmi les raisons de l’amélioration de la situation "le fait de réduire les déficits petit à petit, le fait de mener des réformes structurelles qui améliorent la compétitivité de l’économie française". "Mon sentiment c’est que les vents favorables" -prix du pétrole faible, cours de l’euro et taux d’intérêt bas- "ont plutôt tendance à tomber mais les moteurs structurels et intérieurs, les moteurs endogènes, sont plutôt plus forts aujourd’hui qu’ils ne l’étaient", selon lui. Lundi Pierre Moscovici avait estimé "possible" que la France respecte son engagement de ramener son déficit sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB) en 2017.

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