Shenzhou-8, une version modifiée des capsules Shenzhou qui ont propulsé dans l’espace les premiers spationautes chinois, avait décollé mardi du Centre de lancement des satellites de Jiuquan dans la province du Gansu (nord-ouest).
Selon le Centre aérospatial de contrô le en vol de Pékin, Shenzhou-8 et Tiangong-1 devraient se séparer après un vol de 12 jours, avant d’effectuer un deuxième amarrage.
"Arrimer deux vaisseaux se déplaçant en orbite à une vitesse de 7,8 km par seconde, avec une marge de manoeuvre de moins de 20 cm, est très complexe et risqué", a souligné le responsable du programme des vols habités, Zhou Jianping. "Cela permettra à la Chine de réaliser une exploration de l’espace de plus grande envergure", a-t-il ajouté.
L’année prochaine, la Chine compte procéder à des amarrages entre le module de laboratoire spatial et les vaisseaux Shenzhou-9 et Shenzhou-10, et à la construction d’une station spatiale habitée permanente vers 2020, ce qui fera de la Chine le troisième pays du monde à posséder une station spatiale permanente.