« Malgré un ralentissement de son économie, la Chine devrait contribuer le plus à la croissance mondiale cette année et les années à venir parmi toutes les économies du monde », a affirmé Albert Park, économiste en chef à la BAsD.
La Chine représente encore près de la moitié du PIB de la région Asie-Pacifique, a-t-il ajouté, notant que selon les prévisions de l’institution, même avec une croissance plus lente, le géant asiatique devrait représenter 46% de la croissance des pays en développement d’Asie en 2024-2025.
La BAsD prévoit, par ailleurs, une croissance de 4,8% de l’économie chinoise en 2024, inférieure à l’objectif du gouvernement chinois d’environ 5%.
Ces prévisions interviennent alors que l’agence de notation Fitch a abaissé mercredi la perspective de la note souveraine de la Chine à « négative », citant des risques croissants pour les finances publiques du pays face à “des perspectives économiques plus incertaines ».
Cette décision a été jugée “regrettable” par le ministère chinois des Finances. « Le système de notation de Fitch Ratings n’a pas réussi à refléter efficacement les effets positifs des politiques budgétaires de la Chine sur la stimulation de la croissance économique et la stabilisation du ratio de levier macro-économique d’une manière prospective”, a noté le ministère dans un communiqué.
Fitch a toutefois confirmé la note de crédit de la Chine à « A+ », une décision qui reflète, selon l’agence « l’économie vaste et diversifiée du pays, ses perspectives de croissance du PIB toujours solides par rapport à ses pairs, son rôle intégral dans le commerce mondial des marchandises, ses finances extérieures robustes et le statut de monnaie de réserve du yuan ».