La Cédéao précise dans un communiqué que les sanctions sont entrées en vigueur dimanche et ciblent les membres de la junte.
L’organisation ouest-africaine souligne que ses représentants qui ont participé à des discussions avec le nouveau régime militaire bissau-guinéen en Gambie "ont conclu qu’il était inutile de continuer" car la junte "n’était pas disposée à négocier".
L’Union africaine avait déjà suspendu la Guinée-Bissau après le putsch.
Le coup d’Etat s’est produit alors que la Guinée-Bissau devait organiser deux semaines plus tard le second tour de son élection présidentielle. Le Premier ministre Carlos Gomes Junior, favori du scrutin, et le président par intérim Raimundo Pereira ont été arrêtés par l’armée.
Petit pays de 1,5 million d’habitants, la Guinée-Bissau a subi de nombreux coups d’Etat depuis son indépendance du Portugal en 1974, et est devenue l’un des principaux points de passage de la cocaïne d’Amérique du Sud vers l’Europe.
En 2009, son président Joao Bernardo Vieira avait été assassiné à son domicile. Des responsables militaires bissau-guinéens avaient affirmé avoir déjoué une tentative de coup d’Etat en décembre.